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Antoine Denis

L'odyssée de jeunes retraités

Une illustration en collage papier montre un petit ballon dirigeable flottant au-dessus de collines ondulantes, avec un panier rempli de rêves tels que des fournitures artistiques, des instruments de musique et une valise. Parmi les nuages, des symboles financiers ludiques comme des signes de dollar et des tirelires ajoutent une touche de fantaisie, représentant l’aventure et la planification financière de manière joyeuse et imaginative. Palette dominante en violet et blanc, éclairage chaleureux.

Qui n’a jamais rêvé d’avoir 1 million en banque, non pas pour acheter des objets de luxe, mais simplement pour goûter à la liberté ultime : celle de faire ce qu’on veut de ses lundis matin ?

Dans le parcours de chaque jeune retraité, il y a un dénominateur commun : celui d’avoir voulu, à un moment ou un autre, transformer leur réalité. Ils refusent le statu quo du narratif voulant que l’on doive s’en tenir à l’auto-boulot-dodo. Cette idée que l’indépendance financière est simplement inatteignable, seulement un privilège d’ultrafortunés, ils et elles la pulvérisent.

Ce mouvement, appelé FIRE (Indépendance Financière, Retraite Jeune), a pris de l’ampleur à travers le monde, avec des communautés grandissantes aux États-Unis, en Europe et même ici au Québec. Ses meilleurs adeptes partagent non seulement leurs réussites mais aussi leurs échecs, prouvant qu’il n’existe pas de chemin unique vers la liberté financière.

Une minisérie documentaire à écouter

Hier soir était diffusé le premier de trois épisodes d’une minisérie documentaire portant sur le mouvement d’indépendance financière intitulée « Jeunes et retraités ». Si vous avez déjà vu nos films, vous y reconnaitrez certainement quelques visages familiers, dont Jean-Sébastien Pilotte (Le jeune retraité) et Vincent Morin (Retraite 101).

Dans cet épisode, on rencontre des gens qui ont atteint l’indépendance financière, des gens qui sont en voie de l’atteindre et des gens qui débutent leur odyssée.

Une odyssée, c’est le bon mot, car c’est un voyage riche en aventures et en péripéties. De façon concrète, très peu sont devenus indépendants en gagnant d’énormes salaires. Par contre, ils ont compris qu’avec un salaire normal, mais en faisant des choix conscients avec leur argent, ils pouvaient accéder à une forme de liberté qui leur est propre.

C’est peut-être de réparer au lieu de remplacer. C’est peut-être de vivre plus petit et plus simple. C’est peut-être de troquer ou d’échanger des services. C’est peut-être de substituer une commande sur le pouce par une préparation maison. C’est peut-être un peu de tout cela à la fois.

Il n’existe pas de recette magique. Il devrait y avoir autant de définitions de ce qu’est la liberté financière qu’il n’y a d’individus. Ces jeunes retraités le démontrent, car chacun de leurs parcours et de leurs destinations, bien qu’ils riment, sont tous différents.

Sont-ils « riches » ? Au sens de l’image populaire de la richesse, non. Vous pourriez les croiser à l’épicerie sans jamais vous en rendre compte. Ils ont peut-être plus d’un million en banque, mais ils savent qu’avoir un million et dépenser un million sont deux choses bien distinctes.

Le périple est aussi important que la destination

Lorsqu’on planifie un voyage, habituellement, on commence par avoir une idée précise ou générale de la destination. On veut aller vers le Sud, l’Ouest, l’Est, le Nord. On peut tracer un itinéraire, bien qu’il se peut qu’on rencontre des détours ou que l’on prenne des sorties inattendues dans le vif du moment. C’est de savoir d’où on part et où on va.

En finances personnelles, c’est un peu la même chose, mais encore plus important que la destination, c’est toute l’anticipation, le parcours, les anecdotes, les apprentissages, les découvertes et les objectifs sous-jacents qui en font un voyage.

Apprécier le parcours, tout en dosant de façon équilibrée le fait de profiter aujourd’hui tout en en laissant pour demain, c’est la clé pour garder le cap.

Vouloir tout changer du jour au lendemain de façon drastique, c’est rarement durable. Avancer un petit pas à la fois, un dollar à la fois, pour se donner le temps de s’adapter à ses nouvelles réalités, ce l’est.

C’est aussi de planifier ce que l’on veut retirer cette potentielle destination. Qu’est-ce que vous aimeriez faire? Avec qui aimeriez-vous y aller?

Si vous vouliez partir en voilier, c’est pendant que vous pavez la voie vers cet objectif qu’il est temps de vous renseigner, d’apprendre par des cours, des lectures, des vidéos.

Si vous vouliez partir dans un autre pays, c’est pendant que vous construisez votre épargne voyage qu’il est temps d’apprendre la langue ou la culture de votre futur pays hôte.

La richesse, finalement, ne se mesure pas uniquement en chiffres sur un compte en banque. Elle se trouve aussi dans le temps que l’on consacre à des activités qui nous passionnent, dans les relations que l’on cultive et dans la liberté de choisir notre propre chemin. Cette odyssée, bien que financière, est aussi profondément humaine.

L’anticipation donne à la destination toute son attraction.


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Illustration: Générée avec l’IA de Microsoft Copilot Designer, le vendredi 6 septembre 2024 à 6:37 p.m., sous la commande : « whimsical and contrasted paper collage diorama with a dominant purple and white palette, lit warmly. Feature a small flame lifts a hot air balloon floating above rolling hills, with a basket full of dreams like art supplies, musical instruments, and a suitcase. Add playful financial symbols like dollar signs and piggy banks among the clouds, blending adventure and financial planning in a joyful, imaginative way. »

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